Le débat sur l’impact de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur du travail social s’intensifie, suscitant à la fois espoir et inquiétude. Alors que l’avancée technologique offre des perspectives prometteuses pour améliorer l’efficacité des services, la question de son aptitude à se substituer aux assistantes sociales soulève des interrogations fondamentales.
Dans le domaine du travail social, l’IA commence à s’illustrer, notamment en facilitant la veille sociale. Responsage, tire parti de l’IA pour affiner l’analyse des données. Grâce à l’exploitation d’informations anonymisées, l’IA contribue à déceler des tendances et à élaborer des stratégies améliorant le quotidien des salariés de nos entreprises clientes. Demain, l’IA pourra nous aider à automatiser certaines tâches administratives, libérant ainsi du temps pour les assistantes sociales afin qu’elles puissent se concentrer sur le travail direct avec les bénéficiaires qu’elles accompagnent.
Cependant, le travail d’un assistant social va bien au-delà de la recherche de solutions uniquement concrètes et de l’accompagnement administratif. Les assistants sociaux fournissent un soutien émotionnel, aident à naviguer dans les systèmes complexes de services sociaux, et travaillent souvent avec des bénéficiaires qui ont des besoins complexes et multidimensionnels.
Notre étude d’impact effectuées en continue révèle que 88% des personnes accompagnées ressentent une véritable écoute, essentielle pour renforcer leur confiance et autonomie. Ce besoin d’écoute psychoactive est la première étape d’un processus qui permettra aux bénéficiaires de prendre confiance en eux, et d’être par la suite plus autonome dans leurs démarches.
Chez Responsage, nous travaillons actuellement sur plusieurs projets d’intégration en gardant une idée majeure en tête : « Un bénéficiaire échangera toujours avec un assistant social pour être accompagné dans ses démarches. »
L’IA, malgré ses atouts, ne saurait égaler la compassion et l’engagement qui caractérisent le travail social humain.